Interview d’Anne Plantier, naturopathe du réseau Médoucine

Lorsqu’on se spécialise, au début cela fait peur car on se dit que l’on va se fermer des portes et limiter l’expansion de sa clientèle. Or, c’est exactement l’inverse qui se passe.

Interview d'Anne Plantier, naturopathe du réseau Médoucine

Anne Plantier, naturopathe du réseau Médoucine basée à Lyon (69), se livre lors d’une interview retraçant son parcours de thérapeute.

Découvrez notamment ses conseils : des canaux de communication qu’elle emploie pour développer sa notoriété, au secret qu’elle aurait souhaité qu’on lui transmette au début de son activité de naturopathe, sans oublier son avis sur le réseau Médoucine.

En résumé…

Bonjour Anne , pouvez-vous nous présenter votre parcours ?

Après quelques années en pâtisserie et à la limite du burn out, je me suis questionnée sur ma vie et sur ma voie. La découverte de la naturopathie a été la clé de mon épanouissement personnel et professionnel. J’ai retrouvé plus d’énergie, de bien-être et ressenti une profonde envie de transmettre à mon tour ce que cette pratique m’avait apporté.

Aujourd’hui, j’accompagne les femmes vers leur équilibre et leur épanouissement, particulièrement pour les aider à mieux vivre leur cycle, faire la paix avec leur alimentation et retrouver énergie et sérénité.

D’où vient cette envie de vous former en tant que praticien ?

La découverte de la naturopathie sur le blog « Chaudron Pastel », ça a été une évidence, puis une grande envie d’aider les autres et de transmettre toutes les découvertes passionnantes que j’avais pu faire autour de l’alimentation, des plantes, de la cosmétique naturelle, etc.

Comment avez-vous obtenu vos premiers clients ?

Quand je me suis lancée, j’avais encore un travail à côté. Je faisais très peu de communication. J’ai commencé par créer mon site internet car c’est quelque chose que j’aime faire.

En 2019 en revanche, j’ai décidé de me former pour apprendre à être entrepreneure, car c’est indispensable mais on ne l’apprend pas à l’école. J’ai au fur et à mesure trouvé ma façon de communiquer et observé que cela commençait à payer.

Quels sont vos principaux canaux de communication aujourd’hui ?

Mes principaux canaux de communication sont mon blog, une activité que j’entretiens depuis 2006 et que j’ai conservé en tant que naturopathe. J’essaye de poster un article toutes les deux semaines.

J’aime aussi beaucoup Instagram, où je partage spontanément des posts  pour communiquer ressentis, astuces, petits conseils, etc.

Que faites-vous pour garder le lien avec vos clients ?

Je fais des points par mail régulièrement avec les personnes que je suis pour prendre de leurs nouvelles.

Continuez-vous à vous former ? Quelle formation faites-vous en parallèle ?

Je fais régulièrement des petites formations complémentaires pour approfondir autour de mes sujets de prédilection (troubles du cycle, fatigue chronique, rapport à l’alimentation, etc.).

Quelles seraient vos trois motivations qui vous donnent envie de pratiquer ?

Le plaisir de transmettre et d’accompagner, la passion pour la santé au naturel, la liberté offerte par mon activité.

« La solitude du thérapeute entrepreneur », qu’en pensez-vous ?

Je m’inscris autant que possible dans des réseaux de praticiens, des réseaux de femmes et vois aussi régulièrement amis et famille, car si j’aime travailler seule, je suis aussi une extravertie et ressens un besoin important de contact social.

Si vous deviez donner une leçon à un praticien, apprise durant votre parcours, quelle serait-elle ?

Il y a quelque chose qui m’a beaucoup aidée à développer mon activité : le fait de me spécialiser.

Au début, cela fait peur car on se dit que l’on va se fermer des portes et limiter l’expansion de sa clientèle. Or, c’est exactement l’inverse qui se passe.

Mes trois spécialités me permettent d’attirer beaucoup plus de personnes qui ont constaté qu’il s’agissait de mon domaine d’expertise en particulier.

D’autre part, cela permet de mieux savoir ce que l’on fait et de choisir ses formations en conséquence.

Je pense donc qu’il est essentiel de trouver sa spécialité.

Quel serait votre dernier conseil pour un praticien en médecines complémentaires qui essaye de développer son activité ?

Trouver un équilibre entre pratique du métier, communication, administratif, continuer à se former… et REPOS, car tous ces aspects sont importants.

Êtes-vous contente du réseau ? Pourquoi ?

J’en suis satisfaite car l’équipe est présente et réactive, le site bien conçu et les partenariats peuvent être intéressants. J’ai de plus en plus de monde par ce biais et la prise de rendez-vous en ligne est pratique.

Aviez-vous déjà utilisé un outil / une plateforme tel que Medoucine auparavant ?

J’ai déjà utilisé Annuaire Thérapeutes : aucun intérêt en ce qui me concerne.

Si vous deviez recommander Medoucine à un praticien qui hésite, que lui diriez-vous ?

Que ce n’est pas juste un outil de prise de rendez-vous, mais aussi une équipe derrière, engagée pour nous et nos métiers.

Un grand merci à Anne pour avoir partagé son parcours lors de cette interview !

Retrouvez Anne dès à présent sur son profil Médoucine et sur son site Internet. N’hésitez pas à suivre son actualité sur son profil Instagram !

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