Interview d'Annick Sonnier, sophrologue du réseau Medoucine
Annick Sonnier, sophrologue du réseau Medoucine basée à Annecy, partage dans cette interview son parcours de thérapeute.
Sophrologue depuis désormais 14 ans, Annick évoque au cours de cet échange les motivations qui l'animent dans son métier, les challenges qu'elle rencontre au quotidien, aussi bien dans sa pratique que dans son activité, ainsi que ses futurs projets.
Découvrez la vidéo :
Bonjour Annick 😊, pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
Je m'appelle Annick Sonnier, je suis sophrologue depuis 14 ans et j'habite à Annecy.
Mon parcours est atypique, comme beaucoup de mes consœurs et frères. Du monde de l'économie, organisation, informatique en passant par la responsabilité d'entreprise, glissant doucement dans le monde de la relation sociale et humaine et sophrologie.
D’où vient cette envie de vous former en tant que praticien ?
Pendant plus de 15 ans j'ai été accompagnée, pour des raisons personnelles, en sophrologie par une personne qui m'a permis de me libérer. J'ai pu constater que c'était une pratique très utile et qui fonctionnait.
A ce moment là, j'ai voulu passer de l'autre côté de la barrière et me former en conséquence pour apporter ce que moi j'avais reçu, ainsi bien sûr que l'accompagnement en fonction des besoins de chacun.
Comment avez-vous effectué cette bifurcation vers l'accompagnement ? S'est-elle effectuée de manière graduelle ?
Je me suis formée durant 3 à 5 ans tout en continuant à exercer mes différentes professions. Au bout de la troisième année et disposant de bases complètes, je me suis sentie prête à m'installer, tout d'abord en tiers temps. Etant précisé que l'on peut bien sûr s'installer plus tôt : tout dépend du degré que l'on souhaite obtenir et connaître en sophrologie.
Combien de RDV avez-vous environ par mois ?
35
Comment avez-vous débuté votre activité de thérapeute et obtenu vos premiers clients ?
Cela s'est fait progressivement via plusieurs canaux.
Il y a eu le relationnel dans un premier temps. Puis, j'ai effectué de la prospection : il a fallu frapper aux portes des kinés, des entreprises.
Je me suis assurée d'être visible sur les outils numériques tels que mon site dont le référencement a été bien travaillé.
Les réseaux, qu'on le veuille ou non, sont également importants.
Puis il y a le reste : le côté administratif et l'installation d'un cabinet avec toutes les obligations que cela implique. Je conseille toujours de se faire aider, de se faire accompagner. C'est une étape qui n'est pas évidente et il ne faut pas avoir peur de taper à la porte de professionnels et de personnes qui peuvent vous accompagner, comme Medoucine par exemple.
C'est donc important pour vous de s'entourer, de ne pas rester seul en tant que thérapeute ?
Oui, il ne faut jamais rester seul. Sans cela, on s'enferme, on n'avance pas, et on se retrouve dans une bulle où l'on tourne en ronds.
Seul, on est sûr de son savoir, de ses connaissances et on oublie qu'il faut toujours apprendre et avancer. Ensuite, cela dépend de la démarche que l'on adopte : chacun fait comme il le souhaite aussi.
Que faites-vous pour garder le lien avec vos clients ?
C'est compliqué ! Je recontacte les personnes par message ou email pour les informer de nouvelles techniques.
Pour les personnes qui ont trouvé ce qu'elles cherchaient et n'ont plus le besoin de suivre une thérapie sophrologie, j'envoie des messages pour l'été, Pâques, Noël ou autre.
Continuez-vous à vous former ? Quelle formation faites-vous en parallèle ?
Oui, on se forme toujours, tout d'abord en lisant. Des syndicats sont présents pour nous donner régulièrement de nouvelles techniques, des choses qui sont découvertes.
Il y a ensuite deux types de formation : traditionnelle d'un côté, par organisme et module complémentaires sur des sujets bien ciblés. D'un autre côté il y a la formation qui se réalise en pratiquant. Se retrouver devant des situations particulières demande une recherche de tous les instants, dans les supports habituels et surtout dans sa propre réflexion (voir comment nous pouvons trouver la technique qui permettra d'accompagner et d'aider) en restant à notre place par le raisonnement, la logique et nos sens…
Les bases sont là, que l'on se forme ou non, mais le fait d'échanger nous permet de nous enrichir. Avec le temps on progresse dans notre technique. Faire toujours la même chose peut être lassant car on ne se renouvelle pas et on ne se remet pas en question. Si on ne se remet pas en question, à un moment donné, on ne peut plus aider l'autre.
Quelles seraient vos trois motivations qui vous donnent envie de pratiquer ?
Dans un premier temps, de me faire plaisir. C'est à partir du moment où vous vous faites plaisir que vous allez pouvoir accompagner l'autre.
Ensuite, j'aime accompagner les personnes à trouver leur chemin de bien être, de lâcher prise et de libre arbitre.
Le plus agréable reste quand vous rencontrez des personnes et que vous arrivez progressivement à ce qu'elles partent avec le sourire de votre cabinet. C'est ce qui fait pour moi la plus grande satisfaction d'une certaine manière : quand les personnes ne viennent plus, car cela implique qu'elles vont bien et qu'elles ont fait leur parcours grâce à des outils dont elles peuvent se servir au quotidien. Une nouvelle fois, cela dépend du parcours de chacun. Au bout du compte, on perd des clients mais on en gagne aussi automatiquement.
Quels sont les difficultés que vous rencontrez dans votre activité de praticien ?
Les challenges, finalement, se présentent tous les jours sous la forme suivante : arriver à trouver ce qui va convenir à la personne que j'ai en face de moi. D'un côté, on dispose de protocoles, mais il y a également le côté humain. C'est donc un challenge de tous les jours.
D'autre part, il y a le challenge de continuellement trouver des nouveaux clients car on ne les garde pas. Personne n'est prêt à cela, même quand on a fait le monde de l'entreprise ou qu'on a pratiqué la sophrologie en tant que client. Dans le monde de l'entreprise, des commerciaux s'occupaient de ce côté, maintenant c'est à moi de le faire et c'est une nécessité.
Se lancer à se vendre, c'est compliqué. Le but de la sophrologie n'est pas de se vendre mais de donner, d'offrir, de passer le message. C'est ainsi un peu compliqué d'aller vendre la sophrologie et de jouer au commercial.
Selon vous aujourd'hui, quel est votre meilleur canal pour générer de nouveaux clients ?
Je dirais mon site Internet. Je remarque de plus en plus également des clients qui viennent à moi suite aux conseils du monde médical qui recommande de se tourner vers des sophrologues.
Qu'est-ce qui vous a amenée à rejoindre Medoucine ? Pourquoi ce réseau plutôt qu'un autre outil ou une autre plateforme ?
Tout d'abord, j'ai trouvé le contact très agréable. On sentait que ce n'était pas seulement une entreprise qui allait chercher des clients, ce qui est normal, mais aussi que la raison de Medoucine était d'apporter.
Il y a bien sûr l'outil premier que l'on recherche tous : la prise de rendez-vous, qui est un outil génial et très pratique.
D'un autre côté, je ne me voyais pas rejoindre Doctolib, qui pour moi avait une connotation doctorale, ce qui n'était pas du tout ma connotation personnelle. Medoucine en revanche, le nom le chante, est plus axée sur les thérapies douces.
La démarche de connaître les thérapeutes et de les accompagner dès le départ est intéressante. On le remarque via la sélection qui s'effectue à l'entrée, et l'échange pour déterminer si c'est un partenariat qui pourrait fonctionner. Le client n'a plus à se poser la question à savoir si la formation a bien été faite car en allant sur le site de Medoucine, il trouvera le parcours complet du praticien.
Il s'agit vraiment d'un échange, qui est également dynamique. Dès qu'on a une question, on trouve une réponse immédiate.
Ainsi, c'est un ensemble, qui n'inclue pas seulement la prise de rendez-vous qui nous facilite la vie, mais également la spécialisation en médecines douces et la démarche.
Selon vous, est-il important quand on est praticien d'être dans le réseau Medoucine ? Si oui, pouvez-vous expliquer pourquoi ?
Il est nécessaire aujourd'hui de faire partie de réseaux. Mes clients, tout comme moi, y trouvent leur compte chez Medoucine. De plus, on peut échanger avec d'autres car ce n'est pas seulement une plateforme de prise de rendez-vous : nos clients peuvent aussi être rassurés s'ils ne nous connaissent pas.
Quels sont vos objectifs pour ces prochains mois ?
Premièrement, de continuer à accompagner, avec d'autres outils certainement, du fait de la situation actuelle. Ensuite, de m'impliquer plus dans la patientèle privée et peut être mieux me faire connaitre avec mes spécificités dans le domaine professionnel.
Quel serait votre dernier conseil pour un praticien en médecines complémentaires qui essaye de développer son activité ?
Croire en sa pratique et écouter les autres tout en gardant son libre arbitre.
Un grand merci à Annick pour ce partage d'expérience très enrichissant !
Vous pouvez consulter le profil Medoucine d'Annick en cliquant ici. N'hésitez pas à la retrouvez également sur son site Internet ici.
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