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Interview de Juliette Phillips, psychologue et sophrologue du réseau Medoucine

Juliette Phillips, psychologue et sophrologue certifiée du réseau Medoucine, se joint à nous pour nous présenter son parcours à l'occasion de cette nouvelle interview.

De la sophrologie à l'EFT, en passant par l'hypnose et la PNL, Juliette s'est formée sur un panel d'outils afin de complémenter son diplôme de psychologue clinicienne et accompagner au mieux les personnes qui se tournent vers elle.

Elle nous expose sa démarche ainsi que ses réussites, challenges, et conseils lors de cet échange.

Découvrez la vidéo :

Bonjour 😊 , pouvez-vous nous présenter votre parcours ?

Je suis psychologue clinicienne diplômée de l'université René Descartes Paris V depuis 15 ans. J'ai travaillé à la protection judiciaire de la jeunesse et en établissement médicosocial accueillant des adultes présentant des troubles envahissent du développement pendant 13 ans.
Je me suis par la suite formée en sophrologie que je pratique depuis 2016. Je suis également formée en hypnose, coaching et tout récemment en EFT.
Je suis maintenant installée en cabinet depuis quelques mois dans la région de Montpellier et travaille également par visio.

D’où vient cette envie de vous former en tant que praticien ?

Depuis toute petite je me suis positionnée à aider les autres. C'est juste une évidence, c'est ma place.
Mes formations complémentaires sont nées de mon désir d'apporter l'approche la plus complète et la plus adaptée possible à mes patients.
En travaillant avec des personnes qui avaient des gros troubles et moments d'angoisse, j'ai réfléchi à comment les aider sur ces problématiques. Au cours de mes recherches, la sophrologie revenait souvent et j'ai décidé de m'y former. La sophrologie va beaucoup plus loin que de la relaxation, l'objectif est d'y retrouver une harmonie entre le corps et l'esprit. J'ai trouvé que cette démarche par le corps, et non uniquement par le biais de l'esprit, constituait pour certaines personnes une meilleure approche et apportait ainsi une complémentarité à ma pratique. Il existe également toute une sphère existentielle que je trouve très intéressante en sophrologie : en recherchant à mieux se comprendre et à mieux se connaître.
Par la suite, j'ai été curieuse de me former en hypnose et de découvrir comment cela fonctionnait. L'hypnose ayant de nombreuses bases de PNL, j'ai voulu aller plus loin en me formant également sur ces outils. Je dispose désormais des deux approches : en psychologie et en PNL.
Enfin, cela faisait quelques temps que j'entendais parler de l'EFT et je m'y suis tout récemment formée afin d'avoir un panel complet d'accompagnement possible.
En tant que personne qui souhaite être accompagnée par un thérapeute, ce n'est pas forcément évidemment de savoir quelle pratique est faite pour vous. L'idée était d'avoir un ensemble d'outils pour déterminer lequel pourrait correspondre à la personne qui se tourne vers moi, et par la suite utiliser l'outil qui semble le mieux adapté.  

Vous avez récemment débuté votre activité en cabinet, avez-vous mis en place des actions pour vous faire connaître ? Si oui, quelles sont-elles ?

Oui, j'écris régulièrement de courts articles que je publie sur ma page Facebook. J'ai également mis en place mon site internet, sur lequel on peut retrouver mes articles, ainsi que mes produits : les packs de sophrologie que j'ai créés.
Je me fais aussi connaître par le biais du réseau et des personnes qui me connaissent du monde médical, car je travaille sur des problématiques telles que les acouphènes et la fibromyalgie.

"La solitude du thérapeute entrepreneur", qu'en pensez-vous ?

C'est un des points qu'il me semble important de dépasser en créant des réseaux, des partenariats, des échanges.
On peut vite se retrouver seul dans son bureau et ce n'est vraiment pas l'objectif. Il existe par exemple des coworkings. On peut aussi effectuer des formations qui constituent une voie pour faire de nouvelles rencontres et échanger avec d'autres thérapeutes.

Quelles seraient vos trois motivations qui vous donnent envie de pratiquer ?

Mes trois motivations serait d'aider, de partager et de transmettre.
C'est fabuleux quand je vois le chemin que l'on peut parcourir et les résultats d'une personne qui a été en grande difficulté à un moment donné et revient vers moi pour me faire part du fait qu'elle va beaucoup mieux.

Que faites-vous pour garder le lien avec vos clients ?

Je leur envoies mes actualités, leur demande de leurs nouvelles et leur envoie parfois des morceaux de séances audios ou des articles que j'ai rédigés.

Avez-vous une stratégie sur les réseaux sociaux ?

Je définis une thématique différente chaque semaine, puis travaille mes posts en amont pour les programmer à l'avance.

Quels sont les difficultés que vous rencontrez dans votre activité de praticien ?

Débutant mon activité en cabinet, le premier challenge serait celui de me faire connaitre.
Puis, il y a également le challenge d'organiser mon temps car j'ai toujours travaillé en établissement où l'organisation y était toute faite, les réunions étaient prévues du matin jusqu'au soir. Désormais je travaille en autonomie et dois organiser mes plages horaires pour les rendez-vous, pour rédiger, ou encore pour échanger avec d'autres professionnels.
Troisièmement, il y aurait le challenge de création : auparavant je faisais beaucoup de terrain et rédigeais peu. Désormais, je rédige des articles et crée mes produis.
Enfin, Internet représente pour moi un challenge. J'ai donc suivi une formation pour lancer mon site Internet que j'ai créé moi-même. Je ne connaissais pas non plus les réseaux sociaux, en conséquence il a fallu que je me forme aussi sur ce point.

Si vous deviez donner une leçon à un praticien, apprise durant votre parcours, quelle serait-elle ?

L'adaptabilité. Savoir se remettre en question en fonction des expériences faites, rebondir et ne pas lâcher.

Quels sont vos objectifs pour ces prochains mois et pour l'année 2021 ?

Mon premier objectif pour 2021 serait de me faire connaitre pour développer ma clientèle : par la prospection, les réseaux sociaux et la création d'ateliers.
Je souhaite également créer de nouveaux produits et développer des partenariats.
Enfin, il y a la mise en place de l'EFT, le tout dernier outil sur lequel je me suis formée, et que je compte intégrer à ma pratique.

Quel serait votre dernier conseil pour un praticien en médecines complémentaires qui essaye de développer son activité ?

D'y croire car il y a des hauts et des bas et ce n'est pas un long fleuve tranquille. Je conseillerais de ne pas se décourager quand les moments sont un peu plus difficiles. Si réellement on est alignés avec ce que l'on veut faire, ça fonctionnera.

Nous remercions chaleureusement Juliette pour son partage d'expérience, et vous invitons à la retrouver sur son profil Medoucine ainsi que sur son site Internet.

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