Interview de Lesly Louet, naturopathe et réflexologue du réseau Médoucine
C'est l'énergie que l'on met dans son projet qui fait que cela fonctionne.
Découvrez le parcours de Lesly Louet, naturopathe et réflexologue du réseau Médoucine basée à Nantes (44).
Au contact de nombreux professionnels de santé lors de sa précédente fonction au sein d'un laboratoire, Lesly décide de se lancer en tant que thérapeute.
Désormais installée depuis 6 ans, elle partage dans cette interview ses débuts de praticienne, en quoi la crise sanitaire l'a amenée à se réinventer, et ses conseils pour continuer à avancer dans un monde incertain.
Découvrez la vidéo :
En résumé...
Bonjour Lesly 😊, pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
Je m'appelle Lesly Louet, je suis naturopathe et réflexologue. Je suis désormais installée depuis 6 ans et suis présente dans deux cabinets à temps complet : à Nantes et Oudon (44).
Je suis devenue thérapeute par le biais de mon ancien métier : j'étais déléguée commerciale pour un grand laboratoire.
C'est au contact des médecins que progressivement ce chemin s'est fait.
Un jour, un médecin m'a parlé de ce métier que je ne connaissais pas à l'époque.
Le laboratoire pour lequel je travaillais m'a accompagnée dans ce projet et je travaille aujourd'hui toujours avec eux. J'ai repris mes études, me suis lancée et avais complétement arrêté mon activité.
Au départ, j'exerçais deux jours par semaine. J'ai commencé en partageant mon temps entre les consultations en cabinet et à domicile, puis ai basculé sur des consultations uniquement en cabinet.
D’où vient cette envie de vous former en tant que praticien ?
Je me suis formée à l'IFSH en 2015, et par la suite ai entrepris une nouvelle formation en réflexologie plantaire de deux années.
Je continue désormais à me former tous les ans.
Comment avez-vous obtenu vos premiers clients ?
Comme tout le monde, au départ j'ai fait des cartes de visite et des flyers.
Je suis allée démarcher des professionnels de santé, notamment médecins, sages-femmes, pharmacies et ostéopathes, proches des différents lieux où je travaillais. Cela a demandé beaucoup d'énergie pour peu de retours. En revanche, j'invite les praticiens qui s'installent à se présenter auprès des autres thérapeutes.
C'est comme cela qu'une sage-femme est venue me voir en tant que consultante et m'a par la suite recommandée et envoyé du monde. Aujourd'hui, elle part à la retraite et la sage-femme qui va la remplacer va continuer à me recommander.
Je collabore également avec un médecin généraliste et cela constitue un gage de sérieux vis-à-vis des clients qui viennent me voir, tout en m'apportant une très bonne publicité.
Comment avez-vous procédé pour contacter ces professionnels de santé ?
J'ai opéré comme je le faisais durant mon ancien travail : j'ai décroché mon téléphone, pris des rendez-vous et me suis présentée.
Il faut s'entourer de professionnels.
Cela vaut également pour les autres thérapeutes : je sais que je ne peux pas tout faire et aime ainsi à diriger mes clients vers d'autres praticiens.
Un ancien client que j'ai incité à devenir thérapeute est désormais praticien. Nous nous envoyons régulièrement des clients et cela contribue à donner de l'ampleur à nos activités respectives.
Avez-vous d'autres canaux de communication ?
Cette année, Covid oblige, j'ai été amenée à faire preuve d'adaptation.
Au bout de 6 ans, je ne pensais plus devoir recourir à la publicité et le Covid m'a rappelé que rien n'est acquis. C'est pour cela que j'ai décidé d'avoir recours à un coach pour être plus à l'aise avec les réseaux sociaux.
Moi qui avais pour habitude de travailler avec Facebook, je me suis mise à Instagram et m'en amuse. Je partage mes publications entre Facebook et Instagram.
J'ai également créé mon profil LinkedIn, car je fais ponctuellement des animations en entreprise : une activité que je souhaite développer.
Il est important de bien cibler sur quel réseau on souhaite être actif.
Enfin, j'ai mis en place un système d'ambassadeurs : lorsqu'un client m'en envoie deux, il reçoit une séance gratuite de réflexologie plantaire. Cela fonctionne car j'ai récemment eu le plaisir d'envoyer un sms à une cliente pour l'informer qu'elle pouvait prendre son rendez-vous gratuit.
Avec la période du Covid, comment avez-vous adapté votre activité ?
Je n'ai pas attendu pour mettre des choses en place. Dès la première période de confinement, j'ai commencé à organiser la consultation à distance. Pour moi, c'était une évidence de garder le lien.
J'ai beau le proposer, je remarque tout de même que mes clients préfèrent venir en cabinet plutôt que d'effectuer une consultation à distance.
Si vous deviez donner une leçon à un praticien, apprise durant votre parcours, quelle serait-elle ?
Il ne faut jamais baisser les bras.
En tant qu'intervenante dans une école de naturopathie, c'est l'une des leçons que je donne aux étudiants.
Si vous êtes déterminé, vous devez y arriver.
C'est l'énergie que l'on met dans son projet qui fait que cela fonctionne.
Dû aux aléas ou autres événements, il y a forcément des baisses de motivation. Si on baisse les bras trop vite, on est voué à l'échec.
Pour terminer, auriez-vous un mot à dire sur Médoucine et ce que vous pensez du réseau ?
Cela fait désormais un certain temps que je fais partie du réseau Médoucine, car j'ai été l'une des premiers thérapeutes à intégrer le réseau à Nantes.
J'ai découvert Médoucine sur TF1 et avais trouvé le concept super. Je n'attendais qu'une chose : que Médoucine s'étende en province.
Lorsqu'on m'a contactée, je n'ai pas réfléchi et j'ai signé. Depuis trois ans que je fais partie du réseau Médoucine, j'ai pu le voir grandir et de nombreuses choses ont été mises en place.
J'apprécie notamment les partenariats mis en œuvre par Médoucine, tel que celui avec Simplébo qui a réalisé mon site Internet.
Un grand merci à Lesly pour cette interview enrichissante !
Retrouvez Lesly sur son profil Médoucine et sur son site Internet.
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