Interview de Marjorie Decloquement, naturopathe du réseau Médoucine

Il faut être acteur, se bouger, aller vers les autres, communiquer, mettre des choses en place, se former… Il n’y a pas que le cœur de métier, il y a tous les à-côtés.

Interview de Marjorie Decloquement, naturopathe du réseau Medoucine

Naturopathe active du réseau Médoucine, Marjorie Decloquement se livre dans cette interview enrichissante et emplie de conseils.

Découvrez ci-dessous l’ensemble des actions qu’elle a mises en place pour se faire connaître, les leçons apprises de son parcours, ainsi que les raisons qui l’ont convaincue de rejoindre Medoucine, une décision qu’elle ne regrette pas aujourd’hui.

En résumé…

Bonjour Marjorie , pouvez-vous nous présenter votre parcours ?

Avant de me former à la naturopathie, j’ai exercé durant près de 10 ans en milieu hospitalier en tant qu’infirmière. J’ai d’abord travaillé quelque temps en médecine polyvalente et soins palliatifs puis essentiellement en bloc opératoire dans diverses spécialités.

En parallèle de mon métier, je me suis passionnée pour la phytothérapie, la nutrition et l’aromathérapie. J’ai alors littéralement plongé dans le monde fascinant des huiles essentielles et me suis formée en aromathérapie. J’affectionne particulièrement la puissance infinie de l’olfaction et des molécules aromatiques qui m’accompagnent toujours. Cette formation m’a ouvert les portes vers une dimension plus globale des soins et donné l’envie d’aller plus loin … Puis cette envie est devenue un projet qui m’a conduite à retourner sur les bancs de l’école.

En 2015, j’ai intégré l’institut Euronature affiliée à la FENA (Fédération Française de Naturopathie) pour suivre une formation de praticienne de santé naturopathe.

Comme Obélix qui est tombé dans le chaudron de potion magique, j’ai poursuivi avec des spécialisations en naturopédiatrie, santé des femmes, massages bébé et dans les écoles (MISA), micronutrition … Passionnée, je suis régulièrement des formations.

D’où vient cette envie de vous former en tant que praticien ?

J’ai été sensibilisée dès mon enfance à une hygiène de vie globale, avec un père apiculteur et une mère qui nous a élevés au fait maison et aux légumes du potager, j’ai eu envie d’aller plus loin dans cette approche.

Mon adolescence a plutôt été difficile : problème de cycle, hypersensibilité … j’ai cherché des solutions complémentaires à la médecine et j’ai trouvé la naturopathie.

La naturopathie m’a énormément apporté en tant que femme puis en tant que maman. Aussi, j’ai à cœur d’accompagner les familles, accompagner la période de la périnatalité et de l’enfance et ainsi agir en prévention.

Comment avez-vous obtenu vos premiers clients ?

Quand je me suis installée en Bretagne, après avoir vécu en Belgique et à Strasbourg, j’avais tout mon réseau à créer.

J’ai suivi une formation à la BGE, ce qui est intéressant pour faire son business plan et avoir des outils de communication.

J’ai contacté d’autres professionnels et me suis inscrite sur des réseaux d’indépendants comme Femmes de Bretagne et Entreprendre au Féminin.

Le bouche-à-oreille m’a également aidée à lancer mon activité.

Enfin, le référencement et le réseau de Medoucine ont joué un rôle pour me faire connaître.

Quel est votre meilleur canal de communication en termes de réseaux sociaux ?

Je suis active sur les réseaux sociaux depuis un an, via Instagram et Facebook. J’y publie notamment des articles.

Les réseaux sociaux sont assez chronophages, mais je pense qu’il faut être patient. Même si ce n’est pas la majorité, une partie de ma clientèle provient des réseaux sociaux.

Continuez-vous à vous former ? Quelle formation faites-vous en parallèle ?

Oui, je continue à me former au travers d’une formation pour développer un programme en ligne, micronutrition, labo… J’aimerais faire un DU en micronutrition et en aromathérapie.

Quelles seraient vos trois motivations qui vous donnent envie de pratiquer ?

Mes trois motivations seraient la passion tout d’abord, d’aider mon prochain, et enfin améliorer la santé des générations futures.

« La solitude du thérapeute entrepreneur », qu’en pensez-vous ?

Elle est réelle et pesante. Pour moi qui ai toujours travaillé en équipe, je pense qu’il est important de s’entourer de professionnels.

J’ai notamment gardé des liens avec des personnes que j’ai rencontrées lors de mes formations.

Si vous deviez donner une leçon à un praticien, apprise durant votre parcours, quelle serait-elle ?

D’avoir une volonté de fer ! Il faut s’accrocher, car ce n’est que des hauts et des bas.

Je pense qu’il faut être passionné pour surmonter les challenges.

Il faut être acteur, se bouger, aller vers les autres, communiquer, mettre des choses en place, se former… Il n’y a pas que le cœur de métier, il y a tous les à-côtés.

Avant de s’engager, il ne faut pas oublier que devenir thérapeute, c’est devenir entrepreneur. Je pense qu’avoir du soutien dans son entourage est important, car ce n’est pas un parcours linéaire.

Quels sont vos objectifs pour ces prochains mois ?

Je viens de terminer mes cours anatomie physiologie pour l’école de naturopathie FLMNE, donc mieux me consacrer à un programme en ligne pour accompagner les femmes qui souhaitent avoir un bébé à bien vivre leur grossesse, loin de la longue liste des troubles connus !

Quelle est votre expérience avec Medoucine ?

Lorsque j’ai été contactée par Medoucine, je venais tout juste de m’installer en Bretagne. Je m’intéressais alors aux solutions de prise de rendez-vous. Mon mari est informaticien et connaît donc le référencement. C’est l’une des raisons qui m’a amenée à rejoindre Medoucine.

Je trouve le concept de regrouper des thérapeutes de médecines douces très intéressant et j’apprécie le sérieux de la sélection qui est faite via le parcours professionnel de chacun. Cette sélection permet de rassurer nos éventuels clients sur nos prestations.

Le service pour la prise de rendez-vous, la récolte d’avis, et la visibilité est très pratique et représente un gain d’énergie. Enfin, le personnel est très réactif et toujours sympathique.

Cela représente un budget chaque mois, mais je ne le regrette pas, il s’agit d’un investissement.

Si vous deviez recommander Medoucine à un praticien qui hésite, que lui diriez-vous ?

C’est le site adapté aux médecines complémentaires et gage de sérieux pour tous.

Nous remercions chaleureusement Marjorie pour son partage d’expérience !

Retrouvez Marjorie sur son profil Médoucine, ainsi que sur son site Internet.

Si vous aussi, vous souhaitez rejoindre le réseau des praticiens certifiés en médecines douces en France et développer votre activité, cliquez ici.