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Interview de Valérie Boyer, hypnothérapeute du réseau Medoucine

Valérie Boyer, hypnothérapeute basée à Cournon-d’Auvergne dans la région de Clermont-Ferrand, partage aujourd’hui avec nous son parcours.

Désireuse d’entamer un nouveau tournant dans sa vie professionnelle après avoir dirigé sa propre entreprise, tout en conservant la poursuite d’objectifs et de résultats, Valérie se tourne vers la pratique de l’hypnose ericksonienne.

Dans cette interview, elle évoque notamment ses débuts en tant que thérapeute, l’adaptation de son activité en temps de confinement et l’importance des échanges entre praticiens.

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En résumé...

Bonjour Valérie, merci beaucoup d’être avec nous pour cette nouvelle interview sur votre parcours. Pouvons-nous tout d’abord vous laisser vous présenter ?

Je m’appelle Valérie Boyer, je suis hypnothérapeute à Cournon-d’Auvergne, dans la région de Clermont-Ferrand.
J’étais chef d’entreprise pendant des années, l’aspect entrepreneurial m’a toujours plu et me plaît toujours. Je l’ai gardé à travers la thérapie et les objectifs que je me suis fixés aujourd’hui.
En tant que chef d’entreprise j’avais une structure qui était assez conséquente avec des salariés. Quand on doit être accompagnant de l’humain en tant que chef d’entreprise, ce n’est pas toujours aussi facile. Je me suis posée la question à savoir si finalement je ne devrais pas changer de métier. Je souhaitais conserver cette posture de disponibilité, d’écoute, et de bienveillance.
J’ai fait des recherches, la thérapie s’est présentée à moi. Ensuite, dans la multitude de thérapies qui existent, il a fallu trouver celle qui me correspondait. Je recherchais quelque chose dans lequel je serai à l’aise, pour apporter des résultats et répondre à des objectifs. L’hypnose ericksonienne m’a vraiment correspondu, c’était pour moi une évidence d’être dans cette posture. En effet, cette pratique n’est pas intrusive, on accompagne l’autre à être acteur de ses propres changements.
J’ai entamé ce cursus pour être praticienne et continué les formations.
D’autre part, en fonction des personnes qu’on accompagne, chaque situation amène son lot de réflexion, de remise en question aussi. C’est pour cela que l’échange avec les thérapeutes est important pour arriver à apporter une réponse optimale.

Lorsque vous vous formiez, avez-vous continué à travailler ou avez-vous complétement arrêté votre activité ?

J’ai continué à travailler tout en faisant la distinction, il y a un temps pour tout. Ce changement ne pouvait pas se faire autrement que de cette façon là. Maintenant, je suis à plein temps en hypnothérapie.

Une fois formée, comment effectuez-vous vos premiers pas en tant que thérapeute ?

Mes premiers rendez-vous se sont déroulés dans la structure d’un kiné qui m'a gentiment proposer de me prêter un espace dans son cabinet.
Ensuite, je me suis dit qu’en tant que thérapeute, et dès lors qu'on croit à ce qu'on fait et qu’on croit en soi aussi, il faut avoir un cabinet.
Cela constitue du risque et des engagements même au départ. Les clients ne sont pas venus de suite. Je passais tout de même mes journées dans mon cabinet pour m'imprégner et me mettre en confiance dans cette nouvelle activité. Il faut montrer de la positivité, de la confiance, et du dynamisme auprès des personnes qu'on va accompagner.
Je ne suis pas dans la prospection et ça m'a appris à parler autour de moi. Petit à petit, les personnes sont venus, le bouche-à-oreille a pris effet. Au bout de 6 mois, j'ai constaté que l'activité était dans une phase de progression.

Concrètement, quelles ont été les actions que vous avez mises en place pour vous faire connaître ?

J'ai commencé par parler de ma nouvelle activité aux personnes que je connaissais et ces personnes en ont parlé à leur tour. Ils me posaient des questions et je leur donnais des détails sur « Pourquoi l'hypnose ? » et « Comment ? ».
Je n’ai pas fait moi-même de publicité. Il y a deux ans, le magazine Marie-Claire m'a proposé de réaliser un article. Cela a été un tremplin aussi bien pour ma visibilité auprès du grand public que du côté des thérapeutes que ça a interpellé étant donné la publication considérée comme une référence.

Quelles sont les actions que vous mettez en place pour garder le lien avec vos clients actuels ?

J’anime une page Facebook. Je prends des nouvelles des personnes que j'ai pu accompagner selon le degré de proximité qui s'était créé. C'est très important de conserver cette proximité et j'y travaille actuellement.

Comment voyez-vous l’évolution de la demande de vos clients avant et après le Covid ? Constatez-vous une évolution des besoins ?

Le Covid a amené les personnes en introspection. Il y a des personnes pour qui tout allait très bien et le confinement a constitué un bouleversement dans leur vie. Ces personnes là ont besoin d’accompagnement parce qu’elles sont dans des changements de vie professionnels, personnels, et que pour eux tout a basculé.

Comment gérez-vous votre activité en temps de confinement ? Continuez-vous à travailler en cabinet, faîtes-vous de la téléconsultation ?

Je fais les deux. A partir du moment où il y a eu l’annonce du second confinement, j’ai envoyé des SMS à tous mes clients pour leur indiquer que le cabinet restait ouvert tout en précisant que nous pouvions organiser des séances à distance. Certaines personnes ont préféré attendre de pouvoir revenir en cabinet, certaines souhaitaient continuer les séances, et d’autres font de la téléconsultation car on a finalement pris un rythme de tout faire par visio.
Pour moi en tant que thérapeute, je trouve que ce n’est pas si simple que ça. Entre les sessions en cabinet et en visio, c’est une gymnastique qui demande beaucoup de temps.

Quelles sont pour vous les difficultés que vous pouvez rencontrer dans votre activité ? Que mettez-vous en place pour les surmonter ?

Premièrement, générer le relationnel avec les clients antérieurs. La seconde difficulté pour moi va être la prospection, le bouche à oreille fonctionne très bien et cette dynamique de communication en temps de confinement me fait défaut. On échange moins et les échanges sont plus courts donc je ne bénéficie pas de ces échanges. C’est pour cela aussi que j’ai voulu intégrer Medoucine.

Pouvez-vous nous en dire plus sur ce qui vous a amenée à rejoindre Medoucine ?

Mon choix de rejoindre le réseau Medoucine a été pour diverses raisons.
Ca a été dans un premier temps pour l’éthique que représente pour moi Medoucine, ce respect, cet échange et cette disponibilité.
Et après tous les outils qu’il peut y avoir en parallèle pour les thérapeutes, que ce soit dans la gestion de mon temps, dans la visibilité qui est importante, aussi bien par la conjoncture que nous vivons que par notre société. De ce que j’ai pu voir, je suis très convaincue que Medoucine va m’apporter un retour très important en termes de temps ou même d’activité tout simplement.
Il y a également l'information que peut fournir Medoucineaussi bien sur les thérapies que sur les thérapeutes auprès des personnes qui s'interrogent sur l'utilité de pouvoir faire appel aux thérapies alternatives.
Enfin, il y a cet échange qu’il peut y avoir entre les thérapeutes, qui est je trouve extrêmement riche aujourd’hui. Même si on se sent bien dans sa posture de thérapeute, avoir l'échange avec les autres thérapeutes reste pour moi un atout très important.

Quels seraient vos objectifs d’ici ces trois prochains mois ?

J’ai plusieurs objectifs.
Déjà développer le travail à distance, j’ai récemment commencé à l’échelle nationale et internationale.
Ensuite, pouvoir avoir davantage de temps à consacrer à la communication , sur la visibilité, ce qui ne fait pas partie de mes automatismes.
Travailler en binôme davantage est important et pouvoir intégrer différentes structures, associations pour pouvoir partager, parler de l’hypnose et de son fonctionnement.
Tout est en train de changer, il faut donc se projeter et s’adapter.

Nous adressons un grand merci à Valérie pour avoir répondu à nos questions et partagé son parcours !

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