Interview de Véronique Bergeot, sophrologue du réseau Medoucine

Interview de Véronique Bergeot, sophrologue du réseau Medoucine

Nous explorons aujourd’hui le parcours de Véronique Bergeot, sophrologue certifiée du réseau Medoucine basée à Bordeaux.

Ex entrepreneur de la French Tech, Véronique fait la rencontre de la sophrologie à la suite d’un burnout. Découvrant l’efficacité de cette pratique, elle décide de s’y former puis d’exercer.

Dans cette interview, elle nous partage son expérience, ses motivations et conseils, ainsi que ses objectifs pour l’année.

En résumé…

Bonjour Véronique , pouvez-vous nous présenter votre parcours ?

Ex entrepreneur de la French Tech et après un burn-out, je suis désormais sophrologue basée à Bordeaux où j’accompagne beaucoup les entrepreneurs dans la gestion du stress, les problématiques de sommeil et la prévention du burn-out.

D’où vient cette envie de vous former en tant que praticien ?

Après une décennie dans l’univers des start-ups, j’ai fait un burnout qui a complètement changé mes plans.

J’ai commencé à faire de la sophrologie pour me remettre sur pieds car beaucoup de personnes me l’avait conseillé. Cela a été tellement efficace que j’ai eu envie de me former.

A la fin de mes deux ans de formation, j’ai décidé de devenir sophrologue et à mon tour d’aider des profils qui étaient en hyper stress. D’une part, je souhaite accompagner les personnes pour arriver à ne pas aller comme moi jusqu’au burnout, et d’autre part apporter des techniques sur comment prendre soin de soi même en ayant un agenda ultra chargé.

Comment avez-vous obtenu vos premiers clients ?

J’ai obtenu mes premiers clients principalement de par mon réseau d’entrepreneurs. Lorsque j’ai commencé à parler de ce que je faisais, des personnes sont venues vers moi au sujet de diverses problématiques qu’elles rencontraient telles que le stress et le sommeil.

Utilisez-vous les moyens digitaux pour échanger avec vos clients ? Si oui, lesquels utilisez-vous ?

En termes de réseaux sociaux, j’utilise principalement Instagram et LinkedIn et peu Facebook.

Je travaille beaucoup par WhatsApp où nous échangeons régulièrement.

J’aime à prendre le temps d’expliquer le comment du pourquoi, à quoi les techniques servent et ce qu’elles vont permettre.

Continuez-vous à vous former ? Quelle formation faites-vous en parallèle ?

Les joies du développement personnel, dans le cadre de la sophrologie ou toute autre technique, c’est qu’il s’agit d’un terrain infini.

Je continue à me former en sophrologie car ce sont des techniques pour avancer et on peut faire une même pratique 10 fois et observer de nouvelles choses lors de chacune.

Aujourd’hui, je me forme sur des problématiques de troubles alimentaires comme l’hyperphagie car ce sont des connexions au corps qui génèrent énormément de stress.

Tout au long de l’année, je continue à me documenter sur les sujets de neurosciences.

Quelles seraient vos trois motivations qui vous donnent envie de pratiquer ?

Mes trois motivations seraient accompagner, aider les personnes à aller mieux et se découvrir, donner des outils pour mieux gérer le quotidien.

« La solitude du thérapeute entrepreneur », qu’en pensez-vous ?

La solitude du thérapeute est réelle. Il est important en tant que thérapeute de bien se connaître, ses limites, quels profils on peut accompagner ou non pour être un bon thérapeute.

Je pense que travailler avec plusieurs techniques et thérapies, ainsi que la médecine conventionnelle, est intéressant. La sophrologie est un pilier qui est très bien mais c’est un pilier parmi d’autres.

Quels sont les difficultés que vous rencontrez dans votre activité de praticien ?

Après avoir vécu à Londres, je viens de m’installer à Bordeaux. Même si je travaille beaucoup en visio, je serais ravie de pouvoir accompagner des personnes où je vis.

Si vous deviez donner une leçon à un praticien, apprise durant votre parcours, quelle serait-elle ?

Savoir faire des pauses pour se centrer et être clair sur ses ressentis.

Quels sont vos objectifs pour ces prochains mois ?

J’ai créé un site : myburnout.co et mon objectif y est d’aider, d’expliquer comment on en arrive au burnout, de déculpabiliser les gens et de répondre aux questions.

J’ai également pour but de développer mon réseau sur Bordeaux.

Quel serait votre dernier conseil pour un praticien en médecines complémentaires qui essaye de développer son activité ?

Croire en soi et d’y aller étape par étape.

Un grand merci à Véronique de nous avoir présenté son parcours inspirant et pour avoir partagé ses conseils !

Vous pouvez la retrouver sur son profil Medoucine ici, ainsi que sur son site Internet. N’hésitez pas à suivre son actualité sur son profil Instagram.

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