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Interview de Patrice Moro, praticien en shiatsu et médecine traditionnelle chinoise du réseau Médoucine

Aider son prochain, c'est ce qui m'a amené à choisir ce métier et qui fait que je l'exerce encore aujourd'hui.

Découvrez le parcours de Patrice Moro, praticien en shiatsu et médecine traditionnelle chinoise du réseau Médoucine basé près d'Annecy.

C'est au travers des arts martiaux que Patrice fait la rencontre du shiatsu, qui constitue pour lui une révélation.

Dans cette interview, il évoque notamment ses débuts en tant que thérapeute ainsi que l'importance du digital dans son activité.

Enfin, Patrice fait part de ses projets pour 2021 et les raisons qui l'animent à renouveler sa confiance à Médoucine pour l'accompagner dans la gestion et le développement de son activité cette année.

Découvrez la vidéo :

En résumé...

Bonjour Patrice 😊, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je suis praticien en shiatsu et en médecine traditionnelle chinoise dans la région d'Annecy où j'ai mon cabinet.
Je complète quasiment systématiquement mon accompagnement avec de la diététique, qui est l'un des piliers de la médecine traditionnelle chinoise.  

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours et ce qui vous a amené à vous former en tant que praticien ?

J’ai découvert les arts martiaux grâce à la série du même nom il y a maintenant plus de 40 ans. Cela m’a conduit à pratiquer plusieurs de ces arts, notamment le Kung Fu, le Karaté mais surtout l’Aïkido.
Lors de ma pratique j’ai pu découvrir des techniques de préparation et de soin basées sur le QI Gong et le Shiatsu.
Un jour, un élève ayant pris un mauvais coup s’était retrouvé à terre et mon professeur et maitre le ranima en tapotant assez fortement sur un point au niveau du pied.
J’ai voulu en savoir plus et de fil en aiguille, j'ai rencontré une professeure de shiatsu et ai fait un test sur une journée. Pour moi qui suis très cartésien, cela a constitué une révélation.
J’ai me suis formé pendant 3 ans au shiatsu. Cela m'a tellement plu, que j'ai souhaité aller plus loin avec une formation de 5 ans en médecine traditionnelle chinoise.
Aujourd'hui, je continue à me former et je pense que cela ne s'arrêtera jamais.

Votre métier de praticien est issu d'une reconversion, pouvez-vous nous expliquer comment cela s'est déroulé ?

Je suis issu à la base d’une formation Comptabilité puis Informatique.
J'ai commencé à travailler dans une banque. En passant du temps au téléphone dans le cadre de mon métier, je me suis rendu compte que j'appréciais d'écouter les gens et leur apporter de l'aide, quelle qu'elle soit.
Cette empathie couplée aux arts martiaux m'a parue comme une belle opportunité.
Sincèrement, quand une personne rencontre un problème, qu'elle a déjà fait le tour de la question en explorant plusieurs solutions possibles, et qu'elle vous envoie un message pour vous remercier après vous avoir consulté, c'est jouissif, car vous avez aidé votre prochain. Aider son prochain, c'est ce qui m'a amené à choisir ce métier et qui fait que je l'exerce encore aujourd'hui.

Comment vous-êtes vous lancé en tant que thérapeute ?

J'ai commencé par mon site internet que j'ai réalisé moi-même.
Puis j'ai établi les bases : les cartes de visite, les petites affiches et le bouche à oreilles. J'ai commencé par la famille et les amis qui en ont parlé autour d'eux.
Par la suite, j'ai souhaité aller plus loin. J'ai regardé sur internet ce qui se faisait, les annuaires, et j'ai découvert Médoucine. J'y suis allé une fois, puis retourné jusqu'à ce que je me rende compte que j'y allais souvent, car c'était très bien fait. Lorsque échangé avec une personne de Médoucine par téléphone, j'ai décidé de sauter le pas.
Aujourd'hui, j'ai environ 30 rendez-vous par mois, dont 70 % grâce à Médoucine.

Quelle est votre expérience avec Médoucine ?

Ce qui est génial, c'est tout ce que Médoucine met en place, comme les webinaires.
Je pense que Médoucine a aidé beaucoup de monde pendant le confinement. Pendant cette période, les gens étaient isolés, et les thérapeutes encore plus. Cela permettait d'avoir des contacts avec d'autres personnes alors qu'on ne pouvait pas sortir.
Le système de prise de rendez-vous est selon moi au top et notamment la confirmation par SMS, car cela évite beaucoup d'annulations.

En cette période de crise sanitaire, que faites-vous pour garder le lien avec vos clients ?

J'utilise de moins en moins Facebook car c'est une activité très chronophage.
Je travaille un peu avec les emails et beaucoup avec les SMS, car c'est rapide et permet d'avoir l'information de manière immédiate.

Avez-vous une autre activité ? Si oui, comment gérez-vous les deux ?

Oui, en plus de mon activité de praticien, je donne des cours de diététique et j'ai également ma vie de famille et mes enfants.
De plus, j'aime à prendre le temps avec mes clients et ne regarde pas l'heure.
Cela veut dire que j'ai moins de temps pour m'occuper du site internet ou des réseaux sociaux.
Pour m'organiser et gérer mes différentes activités, l'agenda de Médoucine couplé à celui de Google m'aide fortement.

Continuez-vous à vous former ? Quelle formation faites-vous en parallèle ?

Oui je me forme constamment : cela ne s'arrête jamais.
Je viens de terminer une formation en aculifting.
Je pense qu'il est important de continuer à se former, tout en prenant garde à ne pas s'éparpiller et se perdre.

Quelles seraient vos trois motivations qui vous donnent envie de pratiquer ?

L'échange que l'on a avec les personnes, le ressenti de l'énergie et la satisfaction du résultat obtenu.

"La solitude du thérapeute entrepreneur", qu'en pensez-vous ?

Elle est réelle, d’où l'intérêt de ne pas perdre le contact avec les autres praticiens et surtout de continuer à se former.

Quels sont vos objectifs pour ces prochains mois ?

Tout d'abord de sortir de cette période assez difficile.
Je vais continuer à me former en pharmacopée et diététique.
Je compte également continuer à travailler avec Médoucine, car pour le moment cela se passe très bien. Médoucine m'enlève un poids en gérant l'agenda à ma place.

Quel serait votre dernier conseil pour un praticien en médecines complémentaires qui essaye de développer son activité ?

Je conseillerais d'être actif sur le côté digital : d'avoir un bon site internet et notamment de développer la visio.
Je reviens aussi à Médoucine, avoir un bon agenda avec un système de prise de rendez-vous et de rappels évite pas mal de tracas.
Enfin, je conseillerais de ne pas hésiter à aller voir les commerçants du coin et de leur proposer un échange de bons procédés. Plutôt que de simplement demander s'il est possible de déposer sa carte de visite, proposer une séance offerte par exemple fait plaisir et permet de créer des liens.

Un grand merci à Patrice pour son partage d'expérience en tant que praticien du réseau Médoucine.

Retrouvez Patrice sur son profil Médoucine, et sur son site internet.

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